Sortie à Cabo Espichel

Vendredi 21 mai, nous avons fait l’école buissonnière sommes allés bronzer étudier la flore et les affleurements du Cabo Espichel et de la Serra da Arrábida. Les deux classes de première S se sont réunies et nous sommes partis du Lycée à 8 heures, armés de tubes de crème solaire, de casquettes, de lunettes et, en bons touristes, de nos appareils photos… Et j’oubliais , bien sûr, de nos cahiers et stylos pour pouvoir faire semblant de travailler (un peu quand même) !

   Nous voilà donc sur la route, à quarante dans un autobus en train de cuire, enthousiasmés par la perspective d’une journée pas comme les autres! Et ce n’est pas l’ambiance qui manque. Arrivés au Cabo Espichel, c’est la ruée hors du bus afin d’éviter l’asphyxie totale d’admirer la vue magnifique, avec ses sédiments fascinants. Et là, séparation déchirante : pendant que certains s’esquintent les mollets (vive la flore locale) participent à une palpitante course d’orientation, les autres suivent avec enthousiasme leur professeur pour étudier les plantes et les roches du Cabo Espichel. 

    Trois quarts d’heure plus tard, nous nous retrouvons tous pour observer de magnifiques témoignages du passé : des empreintes de dinosaures datant de … euh … enfin, très très anciennes. Ensuite, les deux groupes échangent d’activité pour que la deuxième partie de la classe ait aussi le privilège de se griffer les chevilles et de faire un peu de sport découvrir les joies des activités en plain air.  Finalement, nous revenons à notre point de départ et le bus nous conduit à la plage (moment le plus attendu de la journée). Arrivés sur place, c’est la déception collective. Nous n’avons pas le droit de nous baigner. C’est en effet bien dommage car nous aurions adoré nous rafraîchir observer de près les sédiments marins. Nous pouvons quand même apaiser nos estomacs affamés et se gaver de glaces. Après avoir départagés par des mîmes un peu compromettants les gagnants de la course d’orientation, nous nous mettons précipitamment à la recherche du “trésor” du pirate Elgoyhen, qui à défaut d’augmenter notre pécule, fit croître notre glycémie (miam!).
 
  



   Après la bronzette le repos que nous avons bien mérité, nous entamons l’ultime étape de cette journée particulièrement éprouvante constructive: nous devons retourner au bus, mais pour cela, il nous faut gravir 100 mètres de montée plutôt hard core physique! L’autocar nous catapulte ensuite devant un parc naturel où, encore une fois, nous observons la flore et les roches, en les comparant à celles du Cabo Espichel.

 

 Vers 4 heures et demie, le chauffeur de bus nous ramasse à la petite cuillière alors que nous avions vraiment voulu rester plus longtemps à jouer les aventuriers biologistes.

 

Ainsi, la journée se termine, malgré la fatigue, les coups de soleil, nos mollets éprouvés, les insolations …., - enfin toutes les contraintes d’un jeune scientifique de ce nom-, avec une sacrée ambiance dans le bus!